A 11-14 ans, l’aventure commence par l’évasion, évasion du nid, de l’école, des rails. Mais surtout évasion de l’enfance.
On rêve d’échapper à la protection, à la surveillance inquiète, aux conseils incessants de prudence.
A 11-14 ans, on vit plusieurs changements… de ses idées, de ses intérêts et surtout de son corps.
A 11-14 ans, on veut des projets où l’on joue le rôle d’acteur, de responsable.


La vie guide répond bien à ces besoins. La vie au sein de la Compagnie est une grande Aventure où responsabilité, apprentissage, solidarité, découverte et formation de caractère se mélangent parfaitement.
La tenue officielle de la Guide est composée d’une chemise blanche et d’une jupe bleu marine à plis. Durant les réunions, la Guide peut porter la chemise ou le t-shirt de l’association avec un jeans bleu.
La devise : “Toujours prêtes”
Le parcours de développement personnel
L’enfant est “artisan de son propre développement” comme disait Baden Powell. Ainsi, chaque Guide doit pouvoir avancer à son propre rythme. Les différentes propositions de travail individuel de la Guide répondent à la fois à son dynamisme et sa fougue d’adolescente, et à son besoin d’assumer des responsabilités et d’exploiter ses compétences.
C’est pourquoi, l’Exploit va lui permettre de prendre sa place dans l’équipe et de prouver à elle-même et aux autres ce dont elle est capable. L’Exploit est un activité d’apprentissage que la Guide propose à son équipe et réalise avec elle. La réussite de son exploit lui permettra de faire sa promesse.
Lors de sa promesse, la Guide reçoit la Carte de l’Exploration qui va l’aider à acquérir des compétences techniques et à progresser au niveau personnel. En parcourant des kilomètres, la Guide pourra mériter des badges suivant ses domaines d’exploration.

Sainte Bernadette, la Sainte Patronne des Guides
Fille aînée d’une famille de meunier que l’arrivée des moulins à vapeur jettera dans une extrême pauvreté, Bernadette Soubirous est accueillie en janvier 1858 à l’Hospice de Lourdes, dirigé par les Sœurs de la Charité de Nevers, pour y apprendre à lire et à écrire afin de préparer sa première communion.
Tout en gardant ses agneaux, Bernadette construit un modeste autel sous un châtaigner avec des pierres, y place une image de la Sainte Vierge devant laquelle elle récite son chapelet.
En février 1858, alors qu’elle ramassait du bois avec deux autres petites filles, la Vierge Marie lui apparaît au creux du rocher de Massabielle, près de Lourdes. Dix-huit Apparitions auront ainsi lieu entre février et juillet 1858.
Chargée de transmettre le message de la Vierge Marie, et non de le faire croire, Bernadette résistera aux accusations multiples de ses contemporains.
En juillet 1866, voulant réaliser son désir de vie religieuse, elle entre chez les Sœurs de la Charité de Nevers à Saint-Gildard, Maison-Mère de la Congrégation. Elle y mène une vie humble et cachée. Bien que de plus en plus malade, elle remplit avec amour les tâches qui lui sont confiées. Elle meurt le 16 avril 1879. Elle est béatifiée le 14 juin 1925 puis canonisée le 8 décembre 1933. Son corps, retrouvé intact, repose depuis 1925 dans une châsse en verre dans la Chapelle.
QUAND LA VIERGE CHOISIT LA VOIX D’UNE JEUNE
Une jeune engagée. À Bernadette, Marie donne la vocation d’être toujours prête à témoigner son message au monde entier et à répondre à l’appel de Dieu. À 14 ans, la Vierge Marie l’appellera à être sa confidente et sa messagère. Comme Ste Bernadette, « on peut compter sur une guide ».
Une jeune serviable et droite. Adolescente de quatorze ans, elle est toujours gaie, docile, serviable, attentionnée aux autres, habile, affectueuse, droite, vertueuse et d’un heureux caractère. « À peine son âge le lui permet-elle, qu’elle n’hésite pas à entrer en service et à garder les troupeaux pour subvenir selon son pouvoir aux besoins de sa famille et venir en aide à ses parents ».
Sa principale qualité est l’humour communicatif, elle est « pure et joyeuse ». En fait, d’une volonté déterminée, Bernadette entend ne pas rester à ne rien faire et cherche à se rendre utile. Il est vrai qu’elle est plus à l’aise dans les travaux manuels mais elle aime aussi beaucoup s’occuper des autres. A son image, « la Guide est loyale », son devoir est « de servir les autres et d’être utile ».Une jeune généreuse. Bernadette sait faire preuve de générosité, elle est disponible à ce qu’on lui demande. Toute comme elle, « la Guide est généreuse », elle est « l’amie de tous ».
2025-2026
Au croisement de nos cercles
A chacune son cercle : ses compétences, ses passions, ses relations, ses expériences. Ces cercles reflètent ce qui nous rend uniques. Mais lorsque nos cercles se croisent, un espace nouveau se crée : là où nos forces se rencontrent, interagissent et se complètent. C’est dans ce croisement que se tissent des liens solides et que se révèle notre véritable puissance collective où nous devenons: Fortes de nos liens.
Tracer mon cercle
La période actuelle, avec ses mutations rapides, autant sociologiques que technologiques nous invite à nous adapter à la nouvelle génération. Comment apprendre à nos guides à discerner entre vrai et faux, imaginaire et vécu, bien et mauvais. Comment essayer de donner à ces jeunes des responsabilités à leur taille, dans lesquelles elles apprennent à agir et réagir ? Chaque guide est invitée à se placer au coeur de sa propre vie, à prendre conscience de ses choix, de ses émotions, de ses relations, de ses forces et de ses besoins. Avec l’aide de la maîtrise, elle est guidée pour qu’elle puisse définir son cercle, afin d’agir avec authenticité et de rester fidèle à elle-même.
Elle commence par voir clair en elle et autour d’elle grâce au développement de son intelligence émotionnelle. Puis, grâce à la pensée critique, elle apprend à distinguer l’essentiel du superficiel, le vrai du factice, les paroles responsables. Ainsi, elle construit la confiance nécessaire pour définir un cercle qui lui ressemble.
Le centre de nos cercles
Préserver sa connexion à Dieu et en faire un ancrage vital et essentiel, c’est placer Dieu au centre de notre cercle, et
faire de sa foi le guide principal de nos choix, de nos relations et de nos actions. Cela permet d’accueillir et de pratiquer le pardon, car il nourrit notre compassion et éclaire nos valeurs. Le pardon, est un signe de force qui ouvre pleinement le cercle et “libère celui qui le donne” (Pape Léon). Il permet de reconstruire des liens, de restaurer la confiance et de créer des relations plus profondes et sincères. Il demande de la patience et constitue l’une des bases de la force intérieure: paix avec soi, avec les autres et avec Dieu.
Pour se lancer sur le chemin du pardon, les Guides partageront en Compagnie un temps de prière et de réconciliation pour vivre pleinement la prière de Repentance. Elles feront par équipe, des réflexions sur des textes de l’Évangile pour approfondir le thème du pardon et continuer sur cette voie. Enfin, chacune est invitée à raviver sa force intérieure en mettant en pratique la notion du Pardon dans sa vie quotidienne.
Élargir nos cercles
Aujourd’hui, chaque compagnie est invitée à renforcer ses liens en explorant une nouvelle compétence à la fois pratique, transférable et inclusive. L’objectif est donc de rencontrer un public qui la maîtrise, l’apprendre et la pratiquer ensemble dans un esprit d’entraide et de responsabilisation, puis créer et partager une vidéo authentique et positive sur les réseaux sociaux pour valoriser cet apprentissage. Enfin, la compagnie transmet
le relais et lance un défi à une autre compagnie qui lui est désignée par la Branche, afin qu’elle reproduise l’initiative et poursuive à son tour la chaîne d’apprentissage.
Ces actions visent à tisser des liens solides, à nourrir l’engagement et la solidarité au quotidien, et à encourager le développement personnel de chacune, contribuant ainsi à un cercle vertueux de croissance collective.
Pour la Branche Guide
La Tête de Branche
Mariana Karam
